Les plantes originaires du district de Leymebamba sont indiquées par un * avant leur nom commun.
Vous vous demandez peut-être pourquoi des plantes non indigènes sont incluses dans les jardins ethnobotaniques ? Il est vrai que les plantes indigènes méritent des efforts de conservation et de protection, car elles n’ont pas une large extension géographique et sont donc particulièrement menacées.
D’un point de vue ethnobotanique, qui englobe les pratiques et les connaissances humaines, il est important d’inclure toutes les plantes importantes dans un environnement culturel, car la culture est vivante et en constante évolution. De nombreuses espèces apportées au Pérou par les premiers envahisseurs espagnols, comme le blé, le riz, l’ail et même le pissenlit, sont devenues des éléments essentiels de l’alimentation péruvienne moderne et même des pratiques médicinales. Ils sont présents à Leymebamba depuis des centaines d'années et, au fil des générations, les communautés autochtones ont également accumulé des connaissances traditionnelles à leur sujet.
Ce site Web représente un travail continu d’étude et de collaboration. Les chercheurs botaniques et ethnobotaniques du projet archéologique Tambillo continuent de travailler avec les propriétaires des jardins pour identifier les plantes par leurs noms scientifiques et pour documenter les connaissances locales à leur sujet. Tout comme les jardins eux-mêmes, ce site est un produit vivant qui continue de croître.
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